Ma pensée du 14 octobre 2024
Je dois corriger mon coup gueule d’hier qui à la relecture me parait difficilement compréhensible. Je vous prie d’accepter mes excuses. Je vais essayer de faire mieux. Aujourd’hui j’écoutais la position du garde de sceaux qui exige des augmentations d’effectifs. Je repense à ce que j’avais appris sur la justice. Son rôle est d’appliquer les lois mais les juges peuvent s’en écarter fortement. Ce droit, qui leur avait été accordé pour garantir leur indépendance, laisse un sentiment d’injustice à chaque décision douteuse. J’avais appris aussi qu’il était important d’être sincère et de bonne foi dans une procédure judiciaire. Il y a aujourd’hui des millions de petites procédures en retard. Depuis des décennies le gouvernement essaye de réduire les coûts par le numérique alors pourquoi ne pas le faire pour la justice.
Je propose donc d’automatiser la justice pour les petits délits. Le non-respect de la loi prouvé par écrit devrait entrainer la condamnation. Dans les conflits entre personnes lorsque les preuves de mensonges ou de mauvaise foi sont d’en seul côté, cette partie devrait perdre. L’intelligence artificielle peut à partir de la multitude d’affaires déjà jugée résoudre une bonne quantité d’affaires où les torts sont partagés. N’ayant plus qu’à traiter les affaires exceptionnelles les juges ne seraient plus débordés et trouveraient le temps de lire les documents.
Ce qui parait le plus manquer dans notre société c’est le respect.