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Chapitre 22 à 24

Chapitre 22 Paul dit ce qu’il pense de ce bazar

Je ressens la souffrance de Paul dans le long message qui vient d’arriver :

- 23 février 2013, 17 :07 Morgane, maître Trompe

Puisque tu refuses toute discussion, je n'aurai pas l'occasion de te dire ce que je pense de cette malheureuse affaire.
Je ne veux pas céder à la tentation de m'adresser à toi pendant l'audience. La juge voudra probablement s'en tenir à l'ordre du jour : la répartition de la charge.
Je t'écris avant car je tiens à ce que tu saches combien cette affaire est déplorable. Quel gâchis !

Salutations

Paul
 

Lettre ouverte à Madame Morgane Moreau, je pense que tu veux être aimée notre mère et que de ton côté tu l'aimes réellement mais d'une façon excessive qui t'a fait commettre bien des erreurs. Le résultat est que notre mère a perdu des années de vie à domicile lorsque tu n'acceptais pas sa maladie. Tu croyais veiller à son bien-être en en évitant de mettre en place les interventions qui auraient freiné sa maladie d'Alzheimer. Les résidents des Ehpad souffrent de l’ennui. Tu trouvais les propos de ta maman déchirants quand elle se plaignait de ne pas avoir assez de visites. Tu pensais donc qu’elle était maltraitée au Bon Repos d’où tes critiques incessantes. Puis après son arrêt cardiaque tu me disais qu’ils la détruisaient psychologiquement et allaient la tuer. J’ai cru sincèrement à ton désespoir. Tu as alors fait changer notre mère d’Ehpad alors qu’elle s’était habituée à sa nouvelle vie au Bon Repos. Maintenant elle est dans une structure où elle souffre, est mal soignée et même a été mise en danger de mort à la suite d’une action irréfléchie de ta part dont tu ne pouvais pas imaginer les conséquences. Aidée par une soignante tu as essayé d’empêcher maman de me voir en l’entraînant dans un couloir réservé au personnel. Notre mère a compris que tu mentais et que tu me faisais la guerre. Elle s'est mise à déprimer, puis à refuser de s'alimenter. Alors que j’étais toujours la personne de confiance, l’Ehpad ne m’a pas prévenu. Quand je suis allé la voir, le personnel m’a avoué qu’il y avait presque deux semaines qu’elle ne mangeait plus, elle était très faible. Tu as dit à Nathan et à Juliette, deux des enfants de Cara que notre méchanceté à moi et à leur mère pourrait faire récidiver ton cancer. Comme je tiens à ce que tu restes en bonne santé je dois te dire que ce qui risque de te rendre malade c'est ta mauvaise conscience. Tu m’as montré plusieurs fois que tu avais conscience de tes actes moralement reprochables. Je te l’ai écrit à propos des mensonges, du vol et de ta volte-face lorsque la cadre de santé du Bon Repos voulait saisir le procureur pour la mise en danger de notre mère à la suite à ton attitude. Tu as commis beaucoup d’erreurs parce qu’il y a des choses que tu ne pouvais pas ou ne voulais pas savoir d’où cette lettre. Je n’ai jamais voulu prendre la place importante que tu avais auprès de maman. C'est ton cancer qui te l’a fait perdre. Dans mon mail du 14 septembre 2011 je montre que je souhaite que tu reprennes ta position auprès de notre mère. Pour l'entrée à Dernière Demeure, je lui avais fait signer un document pour que tu deviennes la personne de confiance, tu serais resté 5 min de plus tu aurais commencé à retrouver le rôle qui te plaisait tant et qui te rendait admirable. J’ai perdu des heures de sommeil pour essayer de te comprendre. Il m'est même arrivé de faire des nuits blanches. Au lieu de rester dans mon lit je me levais et écrivais les faits qui m'intriguaient. J’ai de quoi rédiger plusieurs livres avec les nombreux détails précis que j’ai notés. Je me suis fait beaucoup de soucis pour toi à cause de ton désespoir. J'ai mis beaucoup de temps à accepter la réalité. Je n’ai compris que tu m'en voulais qu’en octobre 2011 alors que tu avais commencé à agir contre moi en novembre 2009 tout en continuant à me faire bonne figure. Il y a quelques semaines Cara m’a rappelé tes paroles lors de l’audience pour me faire perdre la position de personne de confiance. Il semble que tu attribuais l’arrêt cardiaque de notre mère du 19 mars 2011 au fait que je n’avais pas signalé l’allergie potentielle à la xylocaïne de notre mère au chirurgien. Je lui avais parlé des précautions à prendre et il m’avait répondu que c’est l’anesthésiste qui s’en occupait. Tu étais avec moi quand nous avons appris que l’anesthésiste avait fait son bilan préopératoire en visioconférence sans moi. Tes actes haineux contre moi reposent sur cette erreur. Le mot néfaste dans le faux témoignage de l’Ehpad m’a intrigué longtemps. Si j’avais dit du mal de toi j’aurais dit : « a nui ». J’aurais parlé d’actes alors que néfaste caractérise un trait de personnalité. En utilisant ce mot tu montres que tu as conscience du mal que tu fais. Tu peux donc changer et redevenir admirable pour ton sens moral au lieu de l’être pour tes talents de manipulatrice. Lucas a été adroit pour éviter de payer des impôts, mais vos déclarations sont à l’opposé de tout ce que vous racontiez à beaucoup de monde. A partir du premier pilier de Lucas il est facile de reconstituer les deuxième et troisième pilier. Avec 76 000 FS de salaire moyen sur l’ensemble de la carrière de Lucas vous avez pu vous payer vos trois logements et vous constituer un capital en Suisse de 600 000 FS d’après vos dires, ce qui est cohérent avec le calcul du deuxième pilier et les avantages fiscaux du troisième pilier. Vous avez donc parfaitement les moyens d’assumer vos erreurs. Le doublement du reste à charge a été décidé et organisé par toi seule. Il n’y a que ta signature sur les documents. Ce faisant tu ne respectais pas les clauses de la tutelle alors que tu l’avais comprise. J’avais seulement demandé conseil au juge à ce propos et il a décidé d’organiser une audience. Je vous demande donc d’accepter de contribuer à 50 % du reste à charge. Quand tu montres à notre mère ton ressentiment contre nous tu lui fais du mal. C’est pour ça que j’avais demandé des jours de visites séparés. Je vais renouveler ma demande en proposant que tu aies 2 ou 3 jours par semaine et que nous 3 nous nous partagions le reste. Au moins un des jours du weekend devrait nous être réservé. Tu veux être fille unique et ne pas nous voir, tu devrais être d’accord avec le partage des jours de visite. Les trois procès que j’ai perdus ne prouvent pas ta bonne foi mais seulement la surcharge des juges et ta capacité à faire accepter des mensonges. Si le faux témoignage de l’Ehpad est grossier, le rapport mensonger de la tutrice est plus subtil. Elle a utilisé la même technique d’inversion de la chronologie que ton avocate dans deux audiences, troublant cette coïncidence surtout quand on remarque les erreurs monumentales commises par la tutrice. En acceptant mes deux demandes vous me permettrez de tourner la page et d’oublier toutes les nuits que tu m’as gâchées. Malheureusement il n’est plus possible de limiter les souffrances de maman. C’est bien triste. Bonne méditation

Paul

- 23 février 2013, 17 : 07

Madame, Monsieur,

Votre courriel a bien été réceptionné, ce qui ne signifie pas qu'il a été traité.

Au vu de la multiplication des courriels, ces derniers seront traités par ordre d'arrivée mais également par ordre de priorité.

Je vous remercie de votre compréhension.

Cordialement

---
Sébastien Trompe

Avocat au Barreau d’Aubenas
 

Je remarque absence de réponse qui est un peut-être un piège tendu à Paul. Il est ainsi poussé à insister pour établir une communication. Maitre Trompe utilisera ensuite les insistances comme preuve de harcèlement.

Chapitre 23 Dialogues et Menaces

 

Paul m’a annoncé cet échange comme étant le dernier pour établir un dialogue avec sa sœur. La réponse de l’avocat est dissuasive et prouve que le couple Moreau ne veut aucune négociation car ils sont persuadés que les gros mensonges de madame et le culot de leur avocat continueront à les faire gagner.

-10 mars 2012, 11 : 40

Bonjour Morgane,

Je continue à chercher une répartition juste de la charge financière de notre mère.

Vu votre attitude jusqu'à présent il me paraît difficile de discuter avec vous. Néanmoins je reste ouvert au dialogue. 
Il me semble possible que tu mandates Maître Trompe pour discuter avec moi de la répartition de la charge. 

Cela évitera le recours au juge aux affaires familiales qui est soumis à l'article 40 du code de la procédure pénale.
Comme me le disait un ami procureur ''un mauvais accord vaut mieux qu'un bon procès''.

Avec Maître Trompe nous pourrons parler des éléments concrets en ma possession alors que jusqu'à présent je suis resté dans le flou pour vous éviter des problèmes.
Si vous refusez cette perche que je vous tends, je devrais tout fournir au juge aux affaires familiales.
Maître Trompe pourra vous expliquer ce qu'est un bon compromis. Je ne cherche pas à vous faire punir des conséquences de tes actes mais simplement à vous faire les assumer.


Cordialement
 

- 10 mars 2012, 13 : 38

Monsieur,

Je vous remercie de bien vouloir cesser d'écrire directement à ma cliente et dorénavant de m'écrire directement. 

La multitude des messages que vous adressez, ainsi que leur teneur peuvent s'apparenter à du harcèlement. 

Concernant la répartition des charges, la décision du juge des tutelles est claire, c'est désormais l'ABVP le tuteur de votre mère.
Dans ces conditions, l'ABVP prendra le relais et déterminera les charges pour chacun. Si aucun accord n'est trouvé l'ABVP saisira le JAF si elle l'estime nécessaire.

En tout état de cause, le JAF ne sera jamais tenu par l'article 40 du CPP, et j'ignore totalement ce que cela signifie puisque cela n'a aucun sens juridiquement. 

Il est important désormais de laisser l'ABVP faire son travail en tant que tuteur et ne pas s'immiscer dans sa mission. 

Cordialement

Sébastien Trompe

Avocat au Barreau d’Aubenas

 

Chapitre 24 Tentative vers le juge

 

Paul m’a envoyé son courrier pour la dernière procédure.

Monsieur le Juge,

Je fais suite au courrier de Maitre de Trompe qui une fois de plus relaie les mensonges de Mme Moreau sans aucun respect de la déontologie que se doit d’avoir un avocat. Il n’a étayé ses affirmations par aucune preuve si ce n’est un faux témoignage qu’il aurait demandé à l’Ehpad d’après ce qu’a dit Mme Moreau.

Maître Trompe m’accuse d’acharnement à cause des procédures. Il devient nécessaire que je vous résume ce qui fait que Mme Moreau a provoqué tous ces problèmes. Dans les 60 pages que je vous ai envoyées et dans les 50 pages que j’ai fourni à la cour d’appel, il y des éléments qui prouvent les affirmations ci-dessous et ajoutent des détails.

Après le décès de notre père en 1991, notre sœur, Mme Morgane Moreau, la fille la plus proche géographiquement s’est mise à s’occuper de notre mère. Elle s’est installée dans une position centrale dans la famille qui satisfaisait sa tendance narcissique. Progressivement elle s’est mise à contrôler la vie de notre mère et à penser à sa place. Elle me donnait des nouvelles de la famille et dénigrait mon autre sœur. Ainsi mes contacts avec ma sœur Cara étaient peu nombreux et nous ne comparions pas les affirmations Morgane. Je ne pouvais pas me rendre compte des mensonges que Morgane me racontait pour se faire admirer de moi.

Elle a approuvé la présence d’un compagnon. Elle a constaté que ce compagnon profitait des pertes de mémoire de notre mère pour la voler. Elle me rapportait les histoires qu’il racontait pour manipuler notre mère.

J’ai fait examiner notre mère en 2005 par l’UGS d’Aubenas. La conclusion a été que notre mère avait besoin d’être assistée. Mme Moreau a veillé que cela n’ait pas lieu. Elle trouvait qu’avoir une mère malade d’Alzheimer n’était pas bon pour son image à elle.

Elle a essayé de récupérer un chèque et fait un transfert du compte courant de notre mère vers son livret d’épargne ce qui prouve qu’elle se rendait compte de l’état de notre mère en 2005 et en 2011 elle affirmait toujours que notre mère n’était pas atteinte de la maladie d’Alzheimer. Elle critiquait beaucoup auprès de moi le compagnon de notre mère mais n’a rien fait d’efficace pour la protéger.

En mai 2008 un cancer lui a fait perdre cette situation qui lui plaisait tant, elle m’a demandé de prendre en charge notre mère. Je l’ai fait volontiers. J’ai constaté alors que Morgane exagérait ses actions pour notre mère. Indulgent je ne lui ai fait aucun reproche. Je me suis fait une opinion sur le compagnon et j’ai commencé à vérifier ses dires. J’ai eu des preuves de ses mensonges que j’utilisais pour le contraindre à être une présence efficace auprès de notre mère. Il s’est remis à la voler et ne l’aidait que très peu. J’ai donc fait refaire une évaluation à UGS de l’état de santé de notre mère en décembre 2008. Le constat a été une aggravation de son Alzheimer. Les aides à domiciles devenaient nécessaires ainsi que la mise sous tutelle. Le docteur Lefort m’a aussi conseillé de faire une demande d’entrée en Ehpad ce que j’ai fait y compris à la Dernière Demeure où mon dossier a été refusé deux fois au motif qu’il fallait qu’un proche réside à proximité.

Morgane avait réussi à faire accepter à l’assistante sociale que notre mère soir mise en GIR 3 au lieu de Gir 2. Cette différence sur les aides à la personne a conduit notre mère à l’hôpital en août 2009. Le compagnon de notre mère étant hospitalisé pour un cancer, le médecin m’a demandé de ne plus laisser notre mère seule. Je suis donc allé vivre avec elle. Puis avec l’accord de mes deux sœurs je l’ai placé en temporaire dans deux Ehpad. Le Bon Repos m’a proposé une place en septembre 2009 et je l’y ai fait entrer sans objection de Morgane.

Environ deux mois après la cadre de santé de l’Ehpad, appelait à mon domicile alors que j’étais en route pour voir ma mère. Elle a dit à mon épouse qu’avant de faire des histoires ma sœur aurait dû se renseigner. Morgane s’est mise à dire beaucoup de mal de Bon Repos à moi et surtout à Cara. Il me semble que la guerre comme Morgane appelle notre différence d’appréciation de la situation, ait commencé dans sa tête à ce moment là parce qu’elle ne pouvait plus régir la vie de sa mère. Elle était alors agréable avec moi, je me rendais compte de rien.

Un urgentiste était intervenu deux fois de suite pour réduire la hernie de notre mère. Il m’avait téléphoné pour m’expliquer que si la hernie s’étrangle notre mère ne pourrait pas être opérée et qu’il ne resterait que les soins palliatifs. Il demandait notre accord pour une opération. Mes deux sœurs étant d’accord, j’ai approuvé l’opération. J’ai rencontré le chirurgien qui m’a dit que l’anesthésiste vérifierait la possibilité de l’opération après examen de notre mère et de son dossier.

J’étais à l’Ehpad en compagnie de ma sœur Morgane quand nous appris que l’opération aurait lieu le lendemain. Elle m’a entendu m’étonner de n’avoir eu aucun contact avec l’anesthésiste.

Avant le début de l’opération notre mère a fait un arrêt cardiaque et a été réanimée. Morgane a complétement paniqué. A sa décharge les informations qu’elle a reçues directement ou indirectement étaient plutôt incohérentes.

Ensuite elle s’est mise à raconter que le Bon Repos allait tuer notre mère, qu’elle savait mieux ce qu’il faut faire pour elle que tous les médecins, que notre mère devrait être en Gir 5. Elle a convaincu son mari que je voulais la mort de notre mère ce qui lui a fait dire qu’il allait me donner un couteau pour que j’achève notre mère plus vite. Cette mauvaise plaisanterie m’a complètement convaincu que le choc provoqué par l’arrêt cardiaque de notre mère avait fait perdre la raison à ma sœur Morgane. Voilà pourquoi je l’ai toujours ménagée jusqu’à l’audience auprès du JAF. Ce que j’ai entendu à cette audience et le courrier du 30 mai 2013 de maître Trompe ont eu raison de ma trop grande bienveillance.

Morgane voulait à tout prix changer notre mère d’Ehpad. Pour me faire accepter son avis elle m’a harcelé au téléphone son numéro apparait une centaine de fois dans mon historique téléphonique. Elle appelait aussi Cara pour lui demander d’insister auprès de moi. Les numéros de Cara apparaissent 120 fois, le tout en quelques mois. Devant leur insistance j’ai accepté de leur remettre une copie des documents que j’avais faits pour les entrées en Ehpad. A noter que Morgane m’accuse de harcèlement pour les 24 mails envoyés en 4 ans, 12 d’entre eux étant purement informatifs, 3 des propositions de médiation, 6 comportant des reproches mais assortis de conseils pour lui éviter des problèmes. J’étais tranquille car je croyais que rien n’était possible sans ma signature et sans le versement du chèque de caution. Les procédures de Dernière Demeure sont très strictes sur le papier. Je sous-estimais les capacités de manipulation de Morgane. Elle a réussi en sympathisant avec Mme Miellet, la responsable des relations avec les familles, à obtenir des dérogations aux procédures de l’établissement.

Comme je ne cédais pas à sa demande de faire le chèque de caution Morgane a fait avancer la caution par Cara. Elle a fixé la date d’entrée sans tenir compte du préavis et a résiliée seule le contrat du Bon Repos. J’ai reçu alors un appel de la cadre de santé du Bon Repos qui m’a dit que notre mère allait être danger et que l’article 40 du code pénal l’obligeais à saisir le procureur. Lorsque je lui ai communiqué cette information, Mme Moreau a changé d’attitude sur l’urgence du changement d’Ehpad. J’ai cru à tort qu’elle avait craint qu’un procureur regarde de près leur situation à elle et son mari car ils s’étaient vantés de leurs fraudes et des avantages qu’ils en tiraient. J’ai alors agi pour convaincre la cadre du Bon Repos de ne pas faire de signalement en parlant avec elle et l’encadrement de l’Ehpad. Le médecin a enregistré un de nos entretiens dans le dossier. Morgane a mal compris ce texte et a cru que j’avais dit qu’elle était intransigeante alors que c’était l’avis de médecin. Ce qui a accru son ressentiment envers moi.

Après l’entrée à l’Ehpad Morgane m’a harcelé pour me faire accepter la demande d’ASH. Ses arguments étaient que son mari l’avait fait pour sa mère que le département avait tout payé et que lors de l’héritage ils avaient réussi à ne rien rembourser. Je ne comprenais alors pas comment cela avait été possible puisqu’alors M Moreau était chef du bureau d’étude d’un site d’une grosse société à Suisse. Depuis j’ai appris par les documents qu’il a fournis que M Moreau est gérant d’une SCI qu’il déclare déficitaire depuis 2002. Il a remis à la Juge aux Affaires Familiale qui lui demandait les statuts, ceux d’une SCI crée en 2005.

Morgane m’a dit qu’elle ne souhaitait pas elle aussi faire la demande d’ASH mais que c’était Cara qui avait mal compris ma position. Je lui ai demandé de me le confirmer par Mail car ses propos étaient très différents des précédents. Le mail de réponse, signé d’elle et de son mari, disait qu’il voulait cette demande d’ASH.

Je vous ai contacté alors pour vous demander conseil, pour savoir qu’il convenait de faire lorsque cotuteur ne respecte pas la tutelle. Vous m’avez demandé des compléments d’information. Je vous en ai donné un minimum car je voulais encore protéger Morgane. 

J’ai compris que vous alliez procéder à une audition en décembre, j’ai dit alors à Cara que j’en informerai Morgane après les fêtes pour ne pas les lui gâcher. Vous sachant très chargé, j’ai tardé avant d’informer Morgane. Elle me le reproche avec raison. L’audition a été fixée plus vite que je ne le pensais.

Toujours très confiant dans la justice je n’ai regardé mes mails que juste avant de partir et vous connaissez la suite. Ignorant la subrogation de témoin, j’ai même parlé du cancer de ma sœur pour l’excuser et j’ai évité de vous donner mon avis sur le nouvel hébergement de notre mère.

Ce n’est donc qu’après la première audition que je me suis résigné à accepter l’existence d’un conflit avec ma sœur.

Cette première procédure a fini de me rapprocher de ma sœur Cara. La mise sous tutelle de notre mère avait déjà augmenté mes contacts avec elle car je tenais mes deux sœurs au courant de ce qui arrivait à notre mère.

Ensuite Morgane a eu des contacts avec la tutrice, qui est allée la voir à son domicile. La tutrice a envoyé un rapport mensonger à la cour d’appel sans respecter le contradictoire. Je n’ai eu connaissance de ce rapport que deux mois après l’audience. Dans ce rapport il y a une inversion chronologique pour tromper les juges, cette astuce a été utilisée oralement par l’avocate de Morgane dans deux audiences. Il y ait fait mention de problèmes dus à des décisions divergentes. Je n’avais pris aucune décision à cette période-là.

La réceptionniste ne respecte pas la procédure de l’Ehpad en refusant que je donne l’autorisation de faire le rappel de vaccination Covid avec un gros mensonge. Peu de temps après je reçois un appel de l’Ehpad d’un soignant qui m’appelle Monsieur Moreau. Je lui dis qui je suis et demande des nouvelles de notre mère. Il refuse de me répondre en disant qu’il doit parler à Mme Moreau de toute urgence.

Peu après je fais part de ces incidents au directeur adjoint de l’Ehpad. Je lui rappelle que je suis la personne de confiance de notre mère dans leur dossier et sur le document manuscrit de notre mère écrit en 2008.

Il apparait alors une série de coïncidences troublantes. La tutrice répond enfin à ma demande de rencontre et lors de celle-ci refuse de regarder le dossier administratif de notre mère que je lui apportais. Elle m’a questionné pour remplir leur formulaire interne. Elle refuse d’enregistrer Cara dans le dossier en prétextant qu’elle n’a que deux cases pour noter les enfants de la personne protégée. Il est vrai que Morgane ne voulait pas la voir apparaître. Elle avait arraché la page du cahier ou notre mère parlait d’elle. La tutrice était pressée de terminer de remplir le dossier car elle voulait me montrer la loi qui permet de remettre en cause la désignation d’une personne de confiance. Le lendemain elle me faisait une demande concernant ce dossier.

Elle et Morgane vous ont saisi pour remettre en cause la décision de 2008 de notre mère. Vous avez organisé une audience. J’ai demandé au greffe du tribunal d’Aubenas à consulter le dossier. Je n’ai pas eu de réponse.  L’audience a eu lieu sans que je sache ce qui m’était reproché. J’ai fait appel pour savoir ce qui figurait dans le dossier. La cour d’appel a accusé réception de ma demande mais ne m’a pas autorisé à voir le dossier. J’ai par conséquent retiré mon appel.

Lors de l’audience devant la Juge aux Affaires Familiales, Morgane s’est fait passer pour une victime, la Juge nous a reproché de ne pas avoir eu recours à une médiation et notre avocat s’est félicité du bon travail fait avec sa consœur. Il a ainsi contribué à une décision favorable à la partie adverse. Il n’a pas fait suivre à la Juge mes demandes de médiations auxquelles Morgane a fait répondre par des menaces. Il n’a pas non plus envoyé les éléments sur les vrais revenus de M et Mme Moreau, ceux sur les déclarations fiscales douteuses et ceux sur l’origine de la moitié du reste à charge.

Toutes les incohérences que j’ai relevées, perturbent gravement mon sommeil. Elles me font douter de la justice de l’Ardèche et de la déontologie des avocats. Elles me laissent l’impression que ma sœur Morgane est une narcissique, habile manipulatrice, et que ses victoires ont aggravé sa pathologie. Elle est victime d’elle-même. Je n’ai malheureusement pas réussi à la ramener à la raison.

Ce résumé est long alors je ne joins pas les très nombreux documents qui étayent mes affirmations. Je les fournirais si cela devenait nécessaire.

 Je suis d’accord pour deux jours pour Mme Moreau dont un peut être le weekend, dans l’intérêt de notre mère je demande que les deux autres enfants puissent permuter leurs jours pour que la personne protégée ait un maximum de visites. L’ennui qu’elle éprouve dans cet Ehpad fait déprimer notre mère.

Je vous adresse, Monsieur le Juge, mes respectueuses salutations et mes excuses pour avoir écrit 2013 au lieu de 2012.

Mon patient fait beaucoup de répétions de ses écrits précédents. Je remarque un point intéressant. Beaucoup d’éléments avait été écrits avant que Paul n’admette que sa sœur lui faisait la guerre. Ses affirmations devraient être vraies car il n’avait aucune raison de les inventer. Je crois qu’il tient un livre intéressant quand il aura inséré les événements qui ont eu lieu entre deux mails. Il me semble qu’il va mieux. Il y a moins de mots oubliés et d’erreur dans ses textes. J’espère qu’il me recontactera pour que je lui fasse accepter la fin de cet épisode de sa vie très perturbant.

 

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