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Préface

Ma filleule Virginie (9 ans), troublée par le décès de son grand-père, alors que nous venions d'aller au cimetière, m'a demandé : « Comment grand-papa peut-il être au Ciel et en même temps au cimetière ? ». Je lui ai répondu qu'il n'était qu'au Ciel et que, dans le cimetière, il n'y avait que les cendres de son corps, qui étaient enterrées là ; que le corps était comme une maison dans laquelle on habite, et mourir voulait dire quitter le corps, déménager de cette maison pour aller habiter au Ciel. Une fois de retour chez moi, un besoin irrépressible m'a poussée à prendre un cahier et à faire une sorte de résumé sur ma vision du monde, de mettre par écrit ce que j'avais appris jusque-là, c'était en 1995, j'avais 38 ans et depuis 15 ans j'avais donné un sens à ma vie et ce jour-là, j'ai eu envie de transmettre cette vision à tous les enfants, pas seulement à ceux qui ont des corps d'enfants mais aussi aux enfants dans des corps d'adultes. Car en fin de compte quand nous regardons le monde, nous ne pouvons que constater son manque de maturité, sa puérilité et devons admettre que seuls nos corps sont adultes, nos personnalités sont bien enfantines. C'est dû à des lacunes dans notre éducation, et je ne parle pas seulement de l'éducation familiale, mais également des lacunes de nos sociétés. J'ai cherché à combler ces lacunes, j'ai cherché à comprendre leur source et ce jour-là, j'ai fait un résumé de tout ce que j'avais appris, j'ai rempli plusieurs cahiers d'un trait sans réfléchir, les mots jaillissaient tous seuls, comme l'eau qui sort d'un robinet et tout d'un coup, le robinet a été fermé.

Tout ce que j'avais écrit a été mis sur une disquette informatique par une amie. Merci à Catherine qui a donné gracieusement des heures de son temps pour cette première version. Cette disquette a dormi dans un tiroir jusqu'en 2003. A la fin de cette année-là, je partageais depuis 2 ans avec une collègue de travail, devenue une amie, ma vision du monde et selon ses dires nos conversations l'enrichissaient, alors j'ai repensé au résumé de mes pensées et sans rien relire, je lui ai transmis ce que j'avais écrit en 1995.L'accueil enthousiaste qu'elle a fait à ce petit ‘’livre’’ a commencé à faire germer l'idée qu'il pourrait donner à d'autres personnes des sujets de réflexions. Elle était jeune, n'avait pas 30 ans, alors avant de me lancer, j'avais besoin de l'avis d'une personne qui avait entreprit depuis longtemps une recherche similaire et j'ai donné mes écris à lire à un autre collègue de travail et ami qui lui avait passé la cinquantaine. Il m'a aussi encouragée à le continuer et ce fût le vrai déclic. J'étais décidée ! Il aura fallu attendre 2007 et le soutien supplémentaire de mon Compagnon qui a toujours cru à sa publication, pour le terminer. Si ce livre est devant vous c'est grâce à Virginie qui a provoqué le déclic, à Catherine (car je n'aurais pas donné mes cahiers à lire) à Laure, Alain et Michel qui m'ont décidée à le reprendre et l'achever. Je n'oublie pas Nicole qui est avec Michel la première lectrice de la version finale, elle a donné de son temps pour me relire, corriger mes fautes et me faire part de ses réflexions.

J'ai envie de démontrer que la Vie a un sens, que nous pouvons apprendre à mieux jouir du bonheur de vivre et moins souffrir quand le malheur frappe à notre porte.

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